Si je devais choisir un des quatre éléments, ce serait sans hésiter « l’air ». Cela malgré le fait que je suis attaché à la terre, à la nature et aussi heureux de vivre dans un pays où abonde « encore » l’eau. Car ce qui est vrai aujourd’hui, n’est malheureusement jamais un acquis. Pour preuve, nos cantons commencent à se munir de plus en plus d’experts en sources pour garantir les irrigations dans certains coins de notre pays pour les périodes les plus sèches. L’or est un trésor mais l’eau l’est encore bien plus.
Mais l’air, c’est aussi cet air que nous respirons en généal totalement si inconsciemment et nous nourrit en permanence. Cet air dont en manquer met notre vie en péril en quelques minutes. Cet air dont une surface à grande vitesse permet de le rendre dur et portant.
L’air capable de cette magique sustentation invisible qui passionne autant un enfant avec un cerf volant, un kite surfeur ou un pilote d’avion. J’ai toujours pensé que ces catégories de gens aurait toujours la conversation facile entre elles. Le sixième sens de l’air que développent probablement les très bons pilotes est au croisement entre cette matérialisation de l’air, le désordre que peut produire une turbulence et le produit de l’ingénierie aéronautique.
Évidement, nous savons, tous que les avions sont si différents face à la sustentation. C’est ce sixième sens qui fait le génie de certaines personnes comme « Lew Wallick », pilote d’essai Boeing renommé et qui a été son assurance de vie.
Il a en effet réussi à mourir sur un lit plutôt que dans une phase de décrochage profond dans un cockpit nez haut comme le raconte si bien « Aldo Sterone ». Domptant les ailes devenues inefficaces, jouant patiemment et courageusement des ailerons pour regagner du piqué, enchaînant les bons gestes pour reprendre cette portance devenue quasi impossible en faisant osciller son aéronef comme une feuille morte, finalement arrivant à faire passer le nez en dessous de l’horizon pour reprendre de la vitesse. Ayant compris rapidement qu’il avait une légère autorité à l’aileron et observant qu’à chaque inclinaison latérale le nez de l’avion passait un peu plus bas.
Alors s’il n’est pas donné à tout le monde d’avoir le « sixième sens », il nous reste cette fascination qui se passe de mots et l’admiration de l’ingénierie aéronautique.
Fascination qui personnellement divise un peu mon être en relation aux enjeux climatiques.
Que voulez vous... le petit Larousse à la page des avions ça reste magnifique...
GuiZm0-Antie-#1